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De l’ancestrale amphore à la traditionnelle barrique, les vignerons ont l’embarras du choix pour (ré)aménager leur chai !

Si les amphores sont connues comme contenant depuis l’Antiquité, elles étaient plutôt utilisées pour le transport. Les Romains utilisaient des grandes jarres en terre cuite, appelées dolia d’une contenance d’environ 3000 litres. Plus robustes, les barriques ont d’abord servi pour le transport avant d’envahir les chais des vignerons notamment pour ses propriétés intéressantes sur le vieillissement du vin.

En plus de permettre une micro oxygénation du vin, les contenants comme la barrique, le foudre et/ou le demi-muid transmettent les arômes du bois. Selon le travail du tonnelier, les arômes seront différents et le vin pourra avoir des notes de vanille, de cannelle, de noisette etc…

Plus le contenant sera grand, moins il transmettra son côté boisé au vin puisque seulement une faible proportion de vin sera en contact avec le bois.

Longtemps utilisées pour l’élevage des vins rouges, certains vignerons les utilisent également pour des vins blancs secs.

La guerre des cuves !

Avec la révolution industrielle, les cuves en béton font leur apparition dans les chais dans les années 50 puis dans les années 70, les cuves en inox se sont imposées ! Si les cuves en béton sont souvent enterrées ou intégrées au mur, elles ne peuvent pas être déplacées contrairement aux cuves en inox dont la disposition est facilement modulable.

La cuve en béton permet une stabilité thermique naturelle contrairement à la cuve inox qui est hermétique et qui est sensible aux variations thermiques (certains modèles sont équipés d’un système de thermorégulation). Tout comme la cuve en inox, elle est gustativement neutre. Aujourd’hui l’élevage du vin dans des cuves en inox est le plus commun. Les cuves permettent d’obtenir des vins stables et favorisent la concentration des arômes contenus dans le moût du raisin.

Le retour amphore(ce) 

Alternative aux cuves et/ou aux contenants en bois, les amphores en terre cuite permettent des vins plus souple et moins tannique. Ce matériau naturel permettant à la fois une micro-oxygénation et l’inertie thermique. La minéralité de la terre cuite apporte une fraîcheur au vin.

Le saviez-vous ?


Ce que nous appelons traditionnellement amphore n’en sont pas réellement au sens de nos ancêtres grecs et romains. Si l’amphore ou « vase » antique est composé d’un grand col fin avec deux anses, aujourd’hui, elles ont perdu leurs anses et sont plutôt de formes ovoïdes.

L’œuf ou la poule ?

Nul besoin de poules pour ces œufs en béton ! Ces contenants en forme ovoïde sont une nouvelle (r)évolution.

Sa forme étant calculée selon les règles du nombre d’or, ce contenant ne possède aucun angle. Cette forme ovoïde permettrait la création du mouvement brownien. En d’autres termes, cette forme permet le maintien des lies fines en suspension et un brassage naturel et continu sans intervention humaine.

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